Etablir des critères d'évaluation des thématiques de recherche appliquée pour mettre en avant les sujets qui seront les plus stratégiques dans un monde en décroissance énergétique et matérielle.
Des montants colossaux sont investis tous les ans dans la recherche appliquée par les institutions nationales, internationales ainsi que par des acteurs privés . Si certains de ces investissements sont explicitement dirigés vers des projets de décarbonation, de sobriété ou de respect des limites planétaires, ce n'est pas le cas de la majeure partie d'entre eux. Il y a donc besoin de mieux orienter ces financements par rapport au monde dans lequel pourraient être déployées les innovations en résultant. Cette initiative répond donc au besoin suivant: sur quels critères évaluer aujourd'hui une innovation future selon plusieurs scénarios (PTEF et scénarios de l'ADEME notamment).
Il existe un lien direct entre la connaissance générée par la recherche et la consommation d'énergie fossile. Il est donc prévisible que l'énorme flux actuel de génération de connaissances vienne à se tarir dans un monde en décroissance énergétique et matérielle (que celle-ci soit subi ou choisi). On cherchera donc à - A partir de scénarios existants (ADEME, PTEF, Negawatt…) en déduire les conséquences sur la recherche appliquée et l’innovation. - Définir une liste de critères permettant d’évaluer la recherche appliquée selon ces scénarios (ex : dépendance aux énergies, dépendance à une électronique complexe, contribution aux GES, réponse aux besoins de la pyramide de Maslow, horizon temporel…) - Déployer l’approche sur des domaines de recherche populaire (ex : informatique quantique, ENR, nouveaux matériaux d’isolation, …) – on pourra se servir de la classification de recherche de l’ANZSRC (Australian and New Zealand Standard Research Classification) - Proposer des pistes de déploiement de la méthodologie et en particulier auprès d’organismes de financement publics