Imaginer, définir et promouvoir la réalisation d'un système de rabattement cyclable cohérent, qualitatif et dense vers les gares de la région Île de France, afin de permettre l'intermodalité train - vélo.
L’objectif est de réduire les émissions régionales par le développement du report modal vers des transports peu carbonés, et d’augmenter la robustesse de notre territoire dans un monde de plus en plus fluctuant.
La majorité des émissions de la mobilité domicile-travail en Île-de-France provient des trajets longs du quotidiens, réalisés en voiture.
Bien souvent, le choix de la voiture découle de l’absence de transport en communs pratiques et efficaces, à proximité du domicile ou de l’employeur.
L'Île-de-France dispose pourtant d'un des réseaux de transport ferré le plus développé au monde, permettant à ses usagers une mobilité presque totalement décarbonée.
Cependant l'accès à ce réseau se fait généralement soit à pied pour les habitants proches des gares, soit en correspondance avec d’autres réseaux de transport.
L'accessibilité à vélo des gares depuis leur aire de rabattement n'est pas prise en compte dans leur conception ou leur évolution, ou marginalement.
Plusieurs verrous au développement de l’intermodalité vélo-train existent :
- Un tissu urbain conçu depuis plusieurs dizaines d'années pour la voiture et excluant les cyclistes
- Des déplacements à vélo perçus comme insécurisants et peu pratiques
- L'absence de stationnement qualitatif et correctement dimensionné en gare, mais aussi en chemin et à domicile
- La méconnaissances des enjeux environnementaux globaux et locaux par beaucoup de parties prenantes
- Une sous-estimation du potentiel de population concernée
- Une non prise en compte de l'apport de voyageurs dans les gares
- L'invisibilité des bénéfices sociétaux qu'apporterait l'augmentation de la part modale du vélo en banlieue parisienne
- Le morcellement des périmètres territoriaux et des responsabilités, induisant effets silos et manque de coordination stratégique et opérationnelle
- Des croyances sur l'incapacité collective à changer les usages, ou simplement pour soi-même à enfourcher un vélo
Le projet consiste à :
- Diffuser des travaux analysant le potentiel de population dans l'aire de rabattement des gares
- Proposer une méthode permettant de construire un réseau de rabattement et de le dimensionner
- Proposer un exemple de réseau de rabattement à l'échelle régionale
- Communiquer avec les parties prenantes : pouvoirs publics, acteurs économiques, associations, institutionnel et bien sûr les habitants et habitantes concernées. Leur faire percevoir les bénéfices d'un tel réseau
- Réactiver le débat régional sur la mobilité du quotidien par une proposition innovante et actionnable
- Déclencher des expérimentations et disposer d'un retour d'expérience : bénéfices, freins, coûts et délais de mise en œuvre.
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